Jazz Maqom,
Andrea Romani 

 Fusion organique entre maqom et jazz

Andrea Romani ne cherche pas à "mélanger" les styles de manière artificielle, mais plutôt à faire dialoguer les deux univers de manière fluide.

• Respect des formes et modes du maqom : il s'intéresse aux cycles mélodiques anciens, aux subtilités microtonales, aux ornementations propres à la tradition d’Asie Centrale.

• Liberté d’improvisation issue du jazz : il apporte une manière d’improviser qui ne dénature pas les maqom mais ouvre l’espace harmonique et rythmique.

Cela donne une musique profondément modale, mais vivante, avec de l'espace pour l'imagination collective.

 Travail sur les timbres et les instruments

Andrea, étant flûtiste (ney, flûte traversière, flûtes ethniques), apporte une couleur particulière :

• Il explore les proximités entre le souffle du ney et les voix des maqom.

• Dans son JazzMaqom, il aime associer instruments traditionnels (ney, tanbur, doira) et instruments de jazz (contrebasse, batterie, guitare).

• Il joue aussi sur des textures sonores : parfois minimalistes, parfois très denses, en travaillant les superpositions de timbres.

 Une approche poétique et contemplative

Andrea est très inspiré par les formes longues et méditatives des maqom (un peu comme un "suite" ou un "cycle" en jazz contemporain).

• Ses compositions et improvisations laissent place au silence, au souffle, à la lenteur.

• Il aime que la musique raconte une histoire, qu’elle prenne le temps de se déployer.

• Parfois, ses projets JazzMaqom flirtent avec une esthétique très contemporaine, presque de musique de chambre : moments suspendus, jeux de timbre, textures fragiles.

 Un projet profondément interculturel et humain

JazzMaqom, sous la vision d'Andrea Romani, ce n’est pas seulement un projet "musical" :

• C’est aussi une recherche de lien entre cultures (entre Europe, Méditerranée, Asie Centrale).

• Il travaille souvent en résidence avec des musiciens traditionnels pour apprendre de l’intérieur (notamment en Ouzbékistan, Iran, Turquie).

• Il valorise la transmission orale, le partage de savoir-faire, au-delà des frontières.